Objectif protéines pour nos blés meuniers
Face à la baisse générale du taux de protéines en blé, EMC2 se mobilise et met en place une campagne de sensibilisation pour remédier à ce problème : conseils, suivis, techniciens sur le terrain, essais de variétés et communication à ses adhérents.

Une baisse nationale
Les agriculteurs doivent faire face à une problématique qui ne cesse de progresser : la baisse de qualité des blés meuniers.
Depuis plusieurs années, et particulièrement pour la récolte 2015, le taux de protéines est en baisse. Cette faible teneur apparaît au niveau national et diminue inlassablement. Ce phénomène fait perdre des marchés et rend la vente de blé meunier plus difficile. En conséquence, l’interprofession française a mis en place un plan protéines pour remédier à ce problème qui comprend 3 axes.
- La recherche génétique, des variétés plus efficientes en taux de protéines sont en développement. La difficulté principale étant de trouver le bon équilibre entre un taux satisfaisant et des rendements corrects.
- Un développement technique de la fertilisation azotée, tout un travail est effectué pour trouver la bonne dose à la meilleure date, sous la forme la plus efficace, tout en respectant la réglementation.
-Une obligation pour tous les collecteurs d’afficher un barème protéines, avec l’objectif d’atteindre un taux de 11,5.
Traçabilité des adhérents
Cette perte de taux de protéines entraîne des difficultés pour la vente de blé meunier et ferme la porte à certains marchés, plus exigeants sur la qualité. Cette tendance nationale touche aussi notre territoire, EMC2 est concerné par cette problématique et se mobilise à travers plusieurs actions. La coopérative effectue une multitude d’essais, ce qui permet d’avoir une expérience quant aux différentes formes d’azote à utiliser par exemple (azote 39, azote souffré, ammonitrate…). Tous ces essais permettent des conseils adaptés.
Les adhérents engagés dans le système de traçabilité EMC2 permettent de valoriser de nombreuses données de leur itinéraire cultural. Ce suivi est renforcé par la présence des techniciens sur le terrain. De plus, toutes les informations relevées par la coopérative sont mises en commun, tout en prenant en compte les problématiques : zone vulnérable, apport d’azote, pluviométrie..
Vous pourrez retrouver la suite de cet article dans notre édition du 29 Avril 2016.
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