EMC2 : un atout pour les agriculteurs
La météo peu clémente a de grandes conséquences sur la moisson 2014, cependant rien ne sert de s’affoler car il est toujours possible de valoriser au mieux les apports de blé, c’est là que le rôle de la coopérative a toute son importance.

Un rendement acceptable en colza
La météo est capricieuse : excès de pluie à l’automne et en sortie d’hiver, un temps sec en avril et juin avec des pics de températures élevés et du gel au mois de mai. Les conséquences ont déjà été constatées sur l’orge d’hiver, elles ont les mêmes effets sur les blés et les orges de printemps, seul le colza est épargné.
Le colza a bénéficié d’un bon développement végétatif pendant la période hivernale. La période de floraison s’est déroulée dans de bonnes conditions avec une faible présence d’insectes. Le colza, comme les autres cultures n’a pas été épargné par la germination, ce qui a des conséquences sur le rendement. Ce dernier est de 32 q/ha en moyenne, mais reste à confirmer. La coopérative n’a jamais comptabilisé le pourcentage de grains germés, il n’y a donc pas d’impact sur la rémunération.
Valoriser les blés
La quasi totalité des blés est récoltée, le taux de protéine est supérieur à 12 en Haute-Marne, ce qui va engendrer des bonifications. Le PS affiche 76,5 de moyenne, sachant que le seuil déclenchant des réfactions est de 75. Le rendement moyen est compris entre 55 et 65 q/ha (inférieur à la moyenne quinquennale), sans prendre en compte le volume qui est stocké (à affiner en fin de campagne).
Le problème cette année est la germination qui concerne notre département ainsi que les grandes régions céréalières, elle entraîne une dégradation de l’amidon. Dans ce contexte particulier sur l’aspect qualité, EMC2 va jouer son rôle de prolongement de l’exploitation et tout mettre en œuvre pour valoriser au mieux les apports (analyse, allotement, commercialisation). «La coopérative veut montrer sa capacité à trouver des débouchés dans ce contexte pour mieux rémunérer les agriculteurs» explique Joël Zehr, responsable de région EMC2.
Suite de cet article dans notre édition du 01 Août 2014.
SEPAC : Une moisson difficile à terminer !
Les nerfs des agriculteurs sont mis à rude épreuve. Alors que 5% de la récolte reste à sauver, les conditions météorologiques ne sont pas de la partie. Les plantes, ayant leur dormance levée, continuent leur processus de germination, ce qui inquiète la SEPAC pour les derniers hectares. Les petites terres sont les plus touchées comme au sud de Chaumont ou sur le plateau de Langres.
L’inquiétude demeure
Les colzas ont un rendement moyen assez correct, de 22 à 45 q/ha. Le fait marquant est la germination des colzas alors qu’ils n’étaient pas à maturité. L’inquiétude est de mise pour la gestion de l’acidité au stockage. La filière manque de référence sur les conséquences réelles de ce phénomène. Sur les décomptes SEPAC, le taux de germés n’a pas de conséquences sur la rémunération.
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