ELEVAGE - LES GENISSES ONT LA COTE
VENTE DE GÉNISSES ALOTIS, en partenariat avec la Chambre d’Agriculture, a renouvelé la traditionnelle vente aux enchères de la fin de l’été. 28 jeunes femelles ont été vendues en moyenne 1835 €.
ALOTIS se fait un point d’honneur de maintenir la tradition dans les deux derniers départements de l’Est, à savoir la Haute Marne et la Meuse. Cette manifestation témoigne de l’intérêt que porte la coopérative à l’activité « reproducteurs » qui représente un volume de 1 600 têtes de bétail dont 400 sur le secteur de CAPEVAL.
Un complément intéressant pour les éleveurs
Gérard MILLET, technicien responsable « repro » du sud haut-marnais et des Vosges considère que la valorisation des génisses pleines peut constituer un complément non négligeable à l’atelier laitier pour les éleveurs qui ont un troupeau de qualité. ALOTIS répond actuellement à une demande soutenue à l’export. Une expédition vers l’Ukraine est organisée tous les deux mois pour des femelles gestantes depuis 2 à 3 mois. L’export vers le Maroc et l’Algérie est encore plus dynamique avec un départ par mois pour des femelles en gestation de 4 à 6 mois. « Les génisses Holstein bien suivies peuvent être saillies entre 13 et 16 mois» estime Gérard MILLET, ce qui permet une rotation relativement rapide des capitaux. Effectivement, les génisses présentes à la vente aux enchères avaient été inséminées dans ce créneau d’âge et présentaient évidemment une belle conformation.

1835 EUROS en moyenne
Le contexte n’était pas particulièrement favorable avec les travaux d’été retardés et la morosité du marché laitier. La participation a été effectivement moindre mais les acheteurs étaient au rendez-vous. Toutes les bêtes ont trouvé un acquéreur dans une fourchette de prix allant de 1440 Ä à 2650 Ä La moyenne des Prim’Hosteins ressort à 1835 Ä soit 110 Ä de plus que l’an dernier (cf graphique). Les animaux étaient principalement des Prim’Holstein (il y avait quelques Montbéliardes) provenant de différents élevages de la zone ALOTIS .
Les génisses étaient prêtes à vêler de 8-9 mois, mais il y avait aussi 5 jeunes vaches de premier ou deuxième veau de moins de 60 jours. Cette année il n’y avait pas de «brunes» au catalogue. Quant aux vaches à viande ou Simmental, la dynamique n’est pas au rendez-vous pour organiser une telle manifestation.
ALOTIS se félicite de cette opération qui a permis à des éleveurs locaux de renforcer la génétique et le renouvellement de leur troupeau. L’acquisition d’une vache en fraîche lactation permet par ailleurs de régler le problème des cellules et de réaliser une référence laitière, qui cette année sera en augmentation avec les attributions en cours.
UNE MOBILISATION HAUT-MARNAISE PEU DYNAMIQUE
Sur les 28 animaux mis aux enchères 6 seulement provenaient d’élevages haut-marnais contre 13 originaires d’élevages meusiens.
Les organisateurs souhaiteraient une meilleure mobilisation locale notamment des élevages qui ont un bon niveau de génétique. Espérons que cet appel sera entendu pour la prochaine édition.
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