CHRONIQUE OVINE 5 MAI 2017
Les brebis maigres en lactation sous surveillance

Les brebis qui ne sont pas en bon état à l’agnelage produisent systématiquement moins de lait. Selon une étude réalisée par le CIIRPO avec des brebis de race Mouton Vendéen, l’écart de vitesse de croissance au cours du premier mois de lactation entre des brebis en bon état corporel (note d’état corporel supérieure ou égale à 3) et des brebis plus maigres (note d’état corporel inférieure à 3) s’établit à 30 g par jour pour les agneaux allaités simples et 17 g par jour pour les agneaux allaités doubles, et ce pour des poids de portées équivalents à la naissance.
Des agneaux complémentés
Si c’est le cas et que les lactations sont assurées à l’herbe, il est inutile d’ajouter du concentré aux brebis en lactation. L’herbe de printemps a une valeur alimentaire très élevée et la complémentation n’apporte rien de plus. Par contre, complémenter les agneaux à partir de 3 semaines ou un mois d’âge permet d’anticiper sur un sevrage précoce. En effet, rien ne sert de prolonger la lactation après 70 jours si les brebis sont maigres. Cela peut être le cas en particulier des antenaises (millésime 2015) et des vieilles brebis (millésimes 2009 et 2010). Les brebis maigres sont alors taries et les agneaux sont finis en bergerie. L’apport de concentré à l’herbe facilite ainsi la transition alimentaire, même si elle ne règle pas toujours les problèmes d’acidose.
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